Boire... et autres

Sid se promenait dans le bar, pour se bourrer un petit peu, histoire de rester joyeux, dans la zone investie par ses chers amis les Loyalistes.
Malgré son ctivité de boissons, il gardait toujours son M4 en bandouillére et son spetnaz dans son pantalon.
Il restait toujours très méfiant, et sentait que cela serait justifié dans très peu de temps.

Hotto était inquiet. Oui, cela arrivait. Si Vendredi ne pouvait rien faire pour Herne, alors personne ne pourrait faire quoi que ce se soit de plus. C'est à c'en cogner la tete contre un mur...

Il entra dans le bar, et trois quatre personnes se retournèrent. Faut dire qu'un héparnos tesmifel doublé d'un chapeau miteux et d'un air de tueur, c'est pas commun.
Hotto: Quoi?! Vous voulez ma photo?

A ses mots, tout le monde repris sa place, comme si de rien était. Il s'installa au bar, non loin d'un homme rasé. Il ne lui inspirait pas confiance.
Le chef royaliste chuchota à l'oreille du barman qui sourit et parti en cuisine. Lorsqu'il revint, il posa un verre d'absinthe et une seringue devant Hotto, qui sirota son verre en rangeant discretement la seringue. L'homme chauve le regardait.

Hotto: quoi?

Sid se retourna et se plaqua dos contre le bar, les coudes en arriére pour le soutenir.
Il ne le connaissait pas, et ce type l'énervait déja, avec son air supérieur et ses maniéres méprisantes et aggresives.

Sid: Dis donc, mon grand, faut te calmer, tu sais, tout le monde est pas à tes ordres dans ce bar.

Il bu une gorgée de biére.

Sid: cela dit, peut être que tu n'y es pour rien est que seule ton éducation déplorable est à remettre en cause.

Là, il sentait qu'en l'espace d'une discussion de dix secondes, il était déja en train d'aller trop loin.
Mais il s'en foutait après tout, de ce qu'un type dictatorial pouvait bien penser de lui.
En revanche, il sentait que les pensées risquaient de s'exprimer de maniére physique...

Hotto: Dis donc, tu t'echauffe vite, toi!

Il finit son absinthe d'une grande gorgée. au prix que ça coute, faut pas en foutre partout.

Hotto: T'es pas loyaliste, à ce que je sens... Ca tombe mal, tu vois. ton patron m'a vaguement emmerder, et j'ai des envies de meurtres... tu ferais une victime parfaite...
Il sourit. L'absinthe rendait chose, tiens...

Sid sourit. Le mec qu'il avait en face était du style mâle dominant à tendance macho.
Il allait s'éclater.
Il choppa son M4 et plaça le canon au niveau du torse de hotto, avec un doigt de la main gauche sur la gachette des balles, et un de la main droite sur celle des grenades.

Sid: Moi aussi, ça m'arrive, mais je me calme vite en général.

Il sourit une autre fois

Sid: et pour en revenir au terme de victime, va falloir que tu rectifies.... et bravo pour ta déduction concernant mon camp.

Hotto: Pourquoi faut il que mes hommes en ai moins dans le pantalon que vous?! C'est horripilant, a la fin...

Il sortit de son pantalon un flingue simple et le pointa lentement à son tour vers le torse de son adversaire, et sorti un coutelas fin, mais tranchant, voler à Vendredi.

Les badeaux commençèrent à partir en courant, sous le regards courrouser du barman.

Hotto: tu commence ou je m'occupe de ta cervelle tout de suite?!

Il le regarda, une sorte d'hésitation sembla passer dans ses yeux, puis il sourit encore une fois, c'était chez lui une maniére de prévoir les catastrophesd qu'il allait entreprendre.
Il releva brutalement le canon du M4, qui percuta le menton de Hotto, lequel se récha magistralement sous ce coup inattendu, et pourtant encouragé.
Il régla la note, puis s'en alla, sans que Hotto ne répliqua, toujours le cul par terre, et étourdi, avec l'air de se dire "mais qu'est ce que je fabrique par terre?"
En passant la porte, Sid se retourna.

Sid: A la revoyure, mon grand! Je doute pas que en temps normal tu m'éclates, mais évite de boire avant et d'attendre sans rien faire alors que tu m'encourages à frapper!

Puis il partit.