Raven et entreprise

Sur Orinidia

Un trafiquant, nommé Gordon Beefs, et sa bande demandérent il ya six mois pour la premiére fois de la drogue au trafiquant nommé Raven.
Après ces six mois, ils essayérent pour des raisons de business de le doubler.
Voici ce qu'il advint cette nuit là.


Gordon: Les mecs, il est minuit moins vingt-cinq, notre homme devrait pas tarder à ce pointer, alors n'oubliez pas, dès qu'il apparait, vous le braquez. Vous en faites pas, on est sur le toit d'un immeuble cerné par des snipers à nous, on risque rien.

Assurance prématurée. Raven se tenait derriére lui, immatériel, l'ayant suivi, sentant un coup fourré dans ce genre.

Raven: Je crains messieurs que vous ne soyez dans l'erreur.

Il se rematérialisa juste devant Beefs.

Raven: Vous n'avez plus de snipers

Sur ces mots, il jeta aux pieds du groupe un crâne, fraichement arraché.
Il y eut dans la bande des cinquante bandits un geste de recul par-fai-te-ment synchronysé.

Raven: Voici le résultat de vos manigances, et désormais, c'est votre tour.

Beefs: Voici venue la fin des paroles, je suppose?

Pour toute réponse, Raven sortit de sa cape ses deux calibres. Les hommes le mirent en joue, postés en cercle autour de lui. Les bruits des chiens relevés, des chargeurs placés et des batteries actionnées... Tous cela décrocha à la "cible" un êtrange sourire. Il ouvrit le bal en lachant deux détonations, emportant deux loubards. Les autres ouvrirent instantanément le feu... se fauchant entre eux, Raven s'étant dissipé en brume. La rafale s'arréta aussi qu'elle n'avait commencée, avec hélas une dizaine de cadavres déchiquetée par le nombre impressionnant de balles et de lasers.
Raven se rematérialisa derriére le groupe et déchaina ses armes, emportant chair et os à chaque seconde, perdant et reprenant sa matiére pour éviter les tirs qu'il n'aurait pu éviter en temps normal. Il s'arreta soudain, lacha ses flingues au milieu des corps et fit aparaitre dans ses mains son épée infernale. Il baissa la tête sur son torse, actionna la chaine de la tronçonneuse, releva son visage, et les quinze malfrats survivants purent y voir un regard flamboyant de haine et un sourire de cannibale. En un éclair, il abattit Alligator sur la clavicule gauche d'un des sbires, et s'arreta au milieu du sternum. Avant que les autres n'aient réagi, le manége recommença, tronçonneuse virevoltant avec des hurlements d'horreur et de souffrance en fond musical. Du sang bouillonant giclait de partout et éclaboussait le visage et la tenue du tortionnaire-assassin.
Au final, seul restait en vie Gordon Beefs, encore entier et suintant l'effroi. Ses mains étaient comme collées sur son calibre qu'il tenait à bout de bras. Il vida ce qu'il lui restait de batterie sur Raven, sans effets, ce dernier ayant encore une fois réduit sa consistance pour que les lasers le traversent sans causer le moindre mal.
Voyant cela, Beefs tomba à genoux dans la mare de sang et de membres arrachés, de cervelles répandues et de chairs rongées par l'acide des balles, la bouche entrouverte, le menton tremblant et crispé, les yeux écarquillés et perdus dans le désastre sanglant que son coup-fourré avait engendré.
Raven s'approcha de lui, à pas lents, son arme toujours actionnées dans sa main gauche, il récupéra au passage ses deux flingues et les rangea dans sa cape. Il s'arreta devant Gordon, toujours sans réactions. Il le toisa de toute sa froideur , l'attrapa à la gorge ede sa main robotisée, de son bras de métal.
Il le suspendit au dessus du vide, par dessus la corniche. Il lui parla de sa voix la plus douce et la plus suave.

Raven: Je te propose une grande opportunité, je te propose de faire ma publicité à tes petits camarades...

Beefs lui lança un regard plein de gratitude, ne pouvant plus parler à cause de l'emprise de métal lui serrant la gorge

Raven: ... A titre posthume!"

Il lui adressa un sourire sadique tandis qu'il lisait l'horreur se peindre sur le visage du condamné. Il la cha son emprise.