Tentative de recrutement

Quatre silhouettes errent dans la vieille usine. L'une d'elle est rouge, les trois autres sont vétus de maniéres différentes.
Ils cherchent en ces lieux des êtres pauvres et désabusés par le Gouvernement et sa politique.
Hélas, les squateurs sont plus souvent ici des gens hyper violents, avec des idéologie encore plus aggressives que celle du G-T-P(Gouvernement-Tri-Planêtaire)
Mais Raven continue ses recherches, pour grossir ses rangs de Révolutionnaires.

Squatteurs: Eh vous là, les quat' pechnos!! Vous savez qu'on aime pas les nouvelles têtes par ici!

L'un de ces squatteurs ultra-aggressifs et ultra-racistes venait de les interpeller, encadré de huit de ses copains.
Il se rapprochérent du quator, des chaines, des barres de fer et des flingues dans les main ou dans la ceinture.
Le premier fit signe de se lancer sur Raven... Et se prit une balle dans la poitrine.

Révolutionnaire: Un autre volontaire pour s'attaquer au meneur de la Révolution?

C'était ce Révolutionnaire qui avait tiré.
Raven leva la main, et ces trois camarades se mirent en retrait.

Squatteur: OK, le pantin se la joue et il va nous faire la peau, à lui tout seul?"

Il éclata de rire.
Il dégaina son arme, mais avant qu'il n'eut l'occasion de s'en servir, il reçut une bastos en plein milieu du front.
Les autres étaient déchainés à la suite de la mort de leurs deux compères.
Il firent jouer leurs armes.
Raven releva les trois chiens de Tortura et de Dolorosa...

Raven répondit de sa voix grave et posée.

Raven: Effectivement, on pourrait être amis, mais il y aurait deux trois choses à rectifier chez toi en ce sens.

Il envoya trois balles d'un seul coup dans le torse du dernier junkye encore debout(eh oui, les trois chiens relevés), lui pulvérisant la cage thoracique, sans même se détourner de Hotto.

Raven: Ta loyauté au Gouvernement, par exemple, reléve de la plus sommaire stupidité, ou alors de l'indécence la plus grave. Dans tous les cas, je ne peux m'entendre avec toi. Dommage.

Il se dissipa, puis se rematérialisa juste derriére Hotto

Hotto: Que...?

Il lui chuchota quelque mots à l'oreille.

Raven: La Révolution est en marche, et ni toi ni personne n'y peut rien.

Il se redématérialisa, et se reconstitua à son ancienne place.

Raven: Si

Raven créa une boule d'acide et l'envoya aux pieds de Hotto, qui recula dans un mouvement de peur. Le roi de la guerre psychologique était Raven à tout point de vue.

Raven: Si ce que tu crains, c'est d'être remplacé, ne t'inquiéte pas, nous vengerons ton poste en éliminant tous les nouveaux loyalistes qui s'y installeront.

Il claqua des doigts.

Raven: Amoniaque, sort de ta cachette.

Hotto: Toi, tu n'es qu'un lache, tu dois faire venir tes chiens pour t'occuper de moi.

Raven éclata de son rire froid et sans joie, tandis qu'Amoniaque prenait tout son temps pour venir.

Raven: Nous sommes plusieurs milliers, mais bien sur, cela n'est rien en comparaison des tiens, Hotto.

Raven préférait éviter de se battre contre lui, non qu'il ait peur, et il aurait pu, vu la puissance de l'autre, mais il savait qu'avant que le combat ne soit engagé, tout ses partisans présents seraient assassinés

Raven: Je te présente Amoniaque, mon bras droit, un Révolutionnaire d'avant la Révolution, de celle qui se déroula en Europe, sur sa planête, la Terre.
Bien comme tu sembles vraiment en mourir d'envie, veux tu te battre avec moi?

Se faisant, il montra Tortura, dans sa main gauche, et la lame retractable, cette fois sortie, de son bras droit robotique.
Et voila, il avait fait une terrible boulette, il avait oublié en l'espace de cinq secondes ce qui risquait fort d'arriver aux siens, mais trop tard, si le combat devait avoir lieu, c'était de la décision d'Hotto que cela dépendrait.

- Dommage pas vrai Raven.

Raven se retourna vers Amoniaque, un air exaspéré sur le visage. Il essaya de lire sur le visage de son bras droit. Mais Amoniaque savait parfaitement controler le moindre de ses muscles, et seuls ses yeux auraient put informer un peu Raven, mais ceux ci étaient cachés derrière des lunettes de soleil. Pas pratique.

- Qu'est ce que tu veux dire ?

- Moi, rien. Juste que c'est dommage, c'est tout.

- Qu'est ce qui est dommage ?

Amoniaque esquissa un sourire. Il tira une cigarette l'aluma.

- Qu'il soit entêté à ce point. Avoue que tu aurait adoré l'avoir sous ta houlette.

Raven: J'avoue qu'un partisan comme lui ne serait pas désagréable, il est jeune, plus que moi, semble bien se battre et n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux. C'est aussi pour ça qu'il est notre ennemi.

Il se retourna, puis commença à marcher vers la sortie de l'usine, puis dit, sans se retourner.

Raven: Je rentre à la Tour, tu me rejoins, ou tu continues à recruter en ville?

Amoniaque jeta au sol sa cigarette a moitiée terminée. Il l'écarsa sous son talon. Son visage sans expression paraissait séculaire dans la semi obscurité. D'un ton neutre et égal il déclara.

Amoniaque : Je n'en sais rien. Je vais me ballader et on verra ce qui arrivera.

Raven haussa les épaules et tourna les talons.

Raven : Essai au moins de ne pas te faire tuer.

Amoniaque : Tu ferais une mère idéale. Allez, à la prochaine.

Chacun s'éloigna dans sa direction. Raven regagnant la Tour, Amoniaque marchant au grès de ses envies.