Ballade

Amoniaque marchait à coté du cinéma. Il regarda d'un oeil distrait le programme. De nos jour pensait il pas moyen de faire un film corect. Y'a tellement d'effets spéciaux que c'est plus du cinéma c'est un jeu video. Il faut avouer que le cinéma qu'il préférait était vieux. Très vieux. Je dirais même d'un autre âge. C'est le cinéma qui date d'il y a plusieurs millénaires. Plus précisement des années 2000. Mais aujourd'hui il avait de la chance. Le programme était alléchant. Une oeuvre vielle de deux millénaires était proposée. Un étrange film que beaucoup trouvent archaïque mais qui traite d'un sujet qui concerne beaucoup d'habitant de Nohope. L'emprisonnement contre son grès, sans raison et sans justice.

Amoniaque : Sweeney Todd hein ? Bah, pourquois pas après tout. Go on...

Il entra dans le cinéma. Bien sur il aurait put rentrer à la tour et visionner ça sur une télé de la taille de l'écran. Mais quel intêret. Le cinéma se regarde au cinéma. Et il faut avouer que c'est une chance. Nohope n'a gardé un cinéma que parceque le satellite est coupé du monde. Sur Terre il n'y a plus de cinémas car les gens préfèrent l'individualité d'un salon et d'une télé. Mais l'intimité et la convivialité d'un cinéma sont iremplacables.
Amoniaque paya une place. Plutôt chère trouva t'il. Mais c'est le prix à payer. Il choisit un place. Personne n'osa venir la lui discuter. D'ailleur personne ne s'assit à coté de lui. Il enleva ses lunettes histoire de bien y voir et attendit.

-Y a une petite place?

Hotto regarda l'homme, qu'il ne voyait pas bien, mais qui, il lui semble sera plus interessé par le film que par lui. Sans attendre de réponse, il posa son arrière train sur un fauteil du cinéma.
Sweeney Todd, y avait il noter. Des pub, indissociable de film, durant probablement quelques minutes.

-C'est la sixieme fois que je le vois. Ca change de la merde stéréotypée que nous servent la censure. Tu ne trouves pas? Plus personne pour apprecier un bon film, et regarde... Nous sommes trois dans ce cinéma...

Il n'attendait pas de réponse, mais éteignit enfin sa cigarette. voila pourquoi le vieux avait du bon.

- Tu es dans le vrai. Ce doit être le seul point positif à se trouver sur ce putain de couillou qui dérive dans l'espace. Mais bon autant profiter de ce que la vie a bien voulue nous laisser.

Paf, une goutte de sang parcourant le sol. Des images de synthèses afreusement vielles, mais qui évoquent beaucoup plus que toute autre.
Les yeux d'Amoniaque étincelèrent. Décidement, ce film le mettait dans le même état à chaque fois qu'il le voyait.

[ attention, met pas de spoiler, sinon on va se faire engueuler x)]

Johnny Depp, tellement bon acteur, était mort il y a bien longtemps, mais siil avait su qu'il allait etre immortel sur la toile, ça l'aurait bien fait rire...
Hotto regarda son voisin avec un peu plus d'insistance. Il lui rappelait... Amoniaque! Il n'y avait pas que des sauvages, finalement, chez les révolutionnaires...

-les effets ont vieilli, pas les renommés...

Il eu un sourire...

- C'est l'oeuvre du plus grand tendem de l'histoire du cinéma. J'espère qu'un jour on les dépassera. Ca promettrait des sacrès trucs. Enfin ça a pas l'air gagné.

Il eu un rire silencieux.
Leur discussion avait lieu par intermitence. Il connaissaient le film par coeur. Mais l'appréciaient quand même dans toute sa splendeur. Bien sur il avait reconnut Hotto lorsque celui ci s'était assit à coté de lui à la lueur de sa cigarette. Mais il l'avait laissé faire. Il ne pourrait rien faire pendant le film. Personne ne pourrait rien faire. C'est un tel chef d'oeuvre qu'on est subjugué.

Il posa un soupire plus qu'ironique et on pu voir les reflets des images sur ses dents pointues, d'un blanc total.

-Tim Burton est un génie. C'est comme ça et pas autrement. J'pense que même si il avait un égale ici, il pourrait plus s'exprimer aussi librement.

Hotto remarqua un léger reste de Jack sparrow dans certains mouvements de Todd. D'après sa culture cinéma, il avait tourner le troisieme film de PoC juste avant celui ci. Jeu d'acteur difficile.

Dans les yeux d'Amoniaque il y eut une lueur passionnée.

Amoniaque : C'est bien le problème. On manque de liberté. D'une certaine manière on en a plus ici que dehors. Mais de toute manière, si il y a un nouveau Burton, il est impossible qu'il y ait un tendem aussi génial que celui de Dep et Burton. Une rencontre pareille, c'est unique.

Sweeney pleure par la gorge des larmes pareilles à des rubis sur le corp de sa bien aimée. Le générique à a peine le temps de commencer qu'un éclérage cru illumine la pièce. Une voix mécanique retentit dans les haut parleur.

-Sortez de la salle, maintenant, film terminé.

Sortant un petit flingue de l'arrière de son pantalon, Hotto tira sur le haut parleur.

-Ferme ta gueule, même pas eu le temps de voir le nom des gens qui ont fait ce film!

La voix d'un vigil resonna dans la salle:

-Tu t'en fiche, ils sont morts.

Changeant d'orientation le canon de l'arme, Hotto se fit beaucoup plus menacant...

-Et si tu me fais chier, tu vas les rejoindre... Ce fut une joie, Amoniaque. Si l'envie t'en prend, vient boire un coup ou essayer de me supprimer à la tour. tu sera bien reçu, en tout cas mieux que certains de mon propre parti...

Il fit volte face, sauta par dessus un ou deux siège et prit le chemin de la sortie. Décidément, y en avait des choses a changer ici. Il allait commençer son propre petit programme... qui risquait fortement de l'amuser.

Amoniaque remit se lunettes et sortit du cinéma. Il se rendait à la tour de Raven. Ce fesant il passa par des quartiers plutôt mal fréquentés. Un jeune homme tenta de lui voler son portefeuille. C'eut put être un succé. Mais le voleur repartit en gémissant, les mains vides et les os de la main gauche fracassés. Cinq minutes plus tard il entendit des éclats de voix. Une dizaine de mastodontes armés, attaquaient un jeune homme. Le jeune homme, Amoniaque le reconnut. C'était le jeune picpoket. Il alluma une cigarette et s'avança vers eux.

Amoniaque : Je vous conseille d'arrêter ce petit spectacle.

Mastodonte : Hé, va te faire voire bouse de chacal ! On va te faire la peau à toi aussi.

Au moins leurs intentions étaient claires. Mais même un mammouth de cent dix kilos de muscles devrait regarder son adversaire. Or Amoniaque n'est pas le genre "dandy perdu qu'on tue d'une baffe." Le coup de barre à mine du géant partit. Mais Amoniaque n'était deja plus là. Il était derrière l'homme et d'une manchette lui brisa les cervicales. Il élimana un second assaillant d'un doigt sur la jugulaire, le troisième qui l'attaqua put expérimenter que le béton d'un mur est plus solide que son crane. Mais il n'eu pas le temps de gouter à l'ironie de la situation. Celui qui semblait être le chef de la bande tenta de le taillader à grand renfort de katana, mais lorsqu'il rencontra Rebellion sur le bas de son coup. Une balle lui traversa le crane. Mais Amoniaque s'était deja éloigné et il était imaculé de sang. Pas la moindre goutte de sueur ne luisait sur son front. Les autres s'éloignèrent. Il s'approcha du picpoket. Une lueur de peur traversa ses yeux. Des étincelles bleux sortirent de ses mains. Le jeune homme poussa un cri de terreur. Amoniaque lui prit sa main brisée...
et la guérie.

Amoniaque : Ca te dit de faire partie d'une révolution pour sortir de ce trou ?

Le picpoket aquiessa.

Amoniaque : Va à la tour noire de ma part, tu y sera bien reçut, sinon dit moi qui ne l'a pas fait.

Il eut un petit sourire impitoyable et amical. Puis s'en alla.