Quand on arrive en ville...

Raven marchait dans le centre-ville de la zone citadine, dans des rues peu sures, à la nuit tombée, pour se vider l'esprit et respirer l'air frais de l'obscurité.
Il ne prenait pas la peine de se dématérialiser, personne ne pourrait le reconaitre dans ce noir total. Malgré cela, personne, même lui, n'est à l'abri d'ennuis potentiels.
Il entendit des hurlements bestiaux, qui ressemblaient à des rires, provenant d'une bande d'humains qui maltraitaient un jeune Héparnos.
Il sentit une haine hurlante et puissante grandir en lui pour ce genre d'êtres.
Il les interpella.

Raven: Laissez le!

Les terreurs se mirent à rire de leur intonations grasses et stupides. Ils ignoraient à coup sur qui ils avaient en face, sans ça, ils seraient bien obéissants aux ordres donnés.

???: Tu veux qu'on laisse le p'tit tranquille? Fausra que tu viennes et que tu nous explique pourquoi qu'on l'ferait.

Nouveaux rires.

Raven: Très bien.

Il avança en direction du groupe, ses armes toujours sous les plis de son manteau.
Les autres sortirent des armes diverses et variées, du genre de barre de fer, épée, poignards et autres.
Raven les compta d'un rapide regard: huit.
Deux lui foncérent desus.
Le premier se retrouva avec une lame dorées de soixante centimétres au milieu du torse, sortant directement de l'avant bras de Raven.
Le second fit mine de lui placer un coup de poignard dans le dos, mais donna un coup dans le vide, sans se l'expliquer. Ses camarades le virent soudain chanceler pui s'affaler, le dos lacérés de quatres profondes entailles, mais rien ne se trouvait derriére.
Le six restants commençaient à se demander s'ils avaient bien fait de voulir se battre avec un fantôme.
Leur réflexion fut interrompue par le hurlement de l'un d'entre eux, dont la nuque était en train de se faire ronger par de l'acide.
Ils se retournérent tous d'une même mouvement, toujours rien.
Raven prenait plaisir à terrorriser ainsi ses victimes, cela donnait quelque chose de thêatral et mystique.
Plus que cinq.
Il se rematérialisa sur un toit environnant, dégaina Dolorosa, et en expédia une balle dans le crâne de l'un d'entre eux.
Quatre.
Maintenant, il se battrait en étant matériel. Il réapparut devant eux, un terrifiant sourire sur les lévres, et déploya la lame qui servit à tuer les premier loubard.
Les quatre types, qui ne brillaient manifestement pas par leur intelligence, passérent à la charge.
Comme le premier, l'un vint s'empaler sur la lame, puis Raven rejeta le corps sur les trois autres.
Quand ils se relevérent, ils décidérent d'un accord tacite de choisir l'alternative la plus intelligente: courir.
Raven ressortit Dolorosa, mit les fuyards en joue, et tira.
Il atteignit le premier à la tête; cinq mètres
Le second eut le torse perforé par une balle; huit mètres.
Le troisiéme reçut une charge dans la nuque; dix mètres.
Raven rengaina, se retourna et se dirigea vers le malheureux que les cadavres maltraitaient avant de se faire corriger.
Il ne devait pas avoir plus d'une vingtaine d'années, un jeune homme qui lui rappelait quelqu'un.
Il lui tendit la main pour se relever. Il hésita, puis la saisit.

Raven: Comment te nommes tu, toi que je viens de sauver?

Malheureux: Herme, monsieur.

Raven le regarda droit dans les yeux, ainsi que la fille qui l'accompagnait et un sourire satisfait se dessina sur ses lévres.

Raven: D'accord, je vais te dire ce que je veux.

Hotto se raidit, présentant quelque de vicieux de la part du Révolutionnaire.

Raven: Pars, toi et tes sbires, renie le Gouvernement.

Il vit l'effet que cela produisit sur Hotto. De la colére, et connaissant le drole, elles sont plutot foudroyantes.

Raven: Ou alors la gamine qui t'accompagne.

Eclat de rire, en voyant l'air choqué de l'interressée.

Raven: Je plaisante, juste un combat, toi et moi, seuls dans la vieille usine, et ton frêre pour voir ça. Qu'en dis tu? Bien sur, si tu pars, je ne t'imposerais pas le combat, c'est l'un ou l'autre.

Raven: Quel dommage, Herne ne verra pas la chute de son frere! Tu sais comme moi comment je suis, un vétéran, qui aime le glauque et le psychologiquement douloureux. Sans lui, je ne vois pourquoi je me battrais contre toi.

Il se dissipa en brume, et réapparut juste derriére Harmonie, passa rapidement sa main robotique le long de sa gorge, puis reprit sa place devant Hotto, comme il le fit il y a quelques temps.

Raven: Ta recrue me semble charmante, regrettable qu'elle soit entre tes mains.

Passer pour un macho, il adorait ça, même si ce n'était pas le cas.
Il reprit sur un ton plus sérieux.

Raven: On va dire que la dette n'engage que Herne, d'accord? Je répugnerais à ce que tu me doives quelque chose, toi, le Loyaliste à la botte des tyrans.

[Sinon, Hotto, relis les régles pour la présentation des paroles, je te prie]

Harmonie se hérissa lorsqu'elle sentit la mécanique froide dans son coup. Son sang ne fit qu'un tour. Au risque de se mettre l'homme en rouge à dos, ce qui ne semblait pas une très bonne idée, elle cracha aussitôt par terre. Que ce type lance des défis à Hotto ou à son jumeau, ça la mettait déjà en pétard, encore que son patron n'était guère plus poli, mais qu'il la traite, elle, comme une vulgaire pute...
Resserrant la mainsur la goignée de l'épée longue accrochée dans son dos, elle s'écria :

Harmonie: Z'avez qu'un mot à dire, patron !

Dans sa rage, elle ne vit pas que ce dernier lui faisait signe de se calmer un peu. Elle remarqua juste le sourire de l'homme en rouge. Ca ne présageait rien de bon, mais tant pis. Elle aviserait.

Hotto: Calme ta joie, Raven. Va pour Herne, mais je veux un des miens pour le protèger!

Cette situation n'avait que trop durée, et commençait à le mettre dans un état qu'il connaissait bien, ce glissement, qui au fond d'un cerveau, rendait un homme plus dangereux qu'un monstre.
Hotto: Lache la. Elle ne t'as rien fait et connaissant la bete...

Il s'était approcher en même temps que de proféré ses paroles et attrapa la main en acier du révolutionnaire avec sa propre main droite, elle aussi du même métal, et la sépara doucement du cou de la femme, permettant à Harmonie de se dégager.

Herne: Hotto, t'es pas...

Hotto: tais toi, Herne. Tu n'y entend rien. A quel heure? J'suis d'humeur à tout détruire maintenant, alors dépèche toi vite...

Sous le regard amuser de Raven, Hotto montra ses dents, incroyablement pointues et blanches. Si il voulait s'amuser, ça allait bouger.

[ Desolé, a chaque fois je confond avec l'autre forum:-/]

Harmonie regarda le nouveau venu avec suspicion. Un révolutionnaire, vu comment il parlait à ce Raven. Un ennemi, encore un. Elle choisit de le garder à l'oeil. Celui qui l'alarmait le plus, c'était l'autre. Il avait l'air d'être un sacré pervers en plus de savoir se battre. Ca lui plaisait pas, tout ça. Surtout lorsqu'elle regardait le frère de son patron, tout timide près d'eux.
Elle relâcha la poignée de son épée, mais prit sa chaîne au creux de sa main et demanda à Hotto :

Harmonie: Tu décides quoi ?

Raven continua de regarder les deux loyalistes, mais son visage avait perdu son air amusé, il était plutot interressé, désormais.

Raven: Alors tu acceptes ma proposition? Bien, alors je céde à ton caprice pour la protection de ton jumeau, et quand à la date et au lieu, cela se fera par défaut, lorsque l'un rencontrera l'autre, et quand tu seras accompagné de "Herne". Lorsque ces conditions seront rassemblées, par hasard, j'entend, alors notre combat aura lieu.

Pour répondre au crachat d'Harmonie, il lança à ses pieds une petite boule d'acide, puis regarda Hotto d'un air de dire: "ça te rappelle rien?".
Il fit un signe de la main, enjoignant à Amoniaque de se rapprocher.

Hotto: Ca marche, l'affreux. J'espère que tu joue pas trop dans la foret noire, demain soir...

Ces mots n'était pas tirer au hasard, et il sourit en croisant le regard de Raven... Puis de Amoniaque. Faisait signe à ses deux acoliques de le suivre. Ca va gueuler arriver à la tour.

Disparaissant en silence dans les ténèbres des rues, il réfléchit à ce que Raven aurait pu faire à son frère.