infirmerie

Herne: Ca fait mal...

Hotto attrapa un scalpel dans un tiroir du meuble de l'infirmerie, grande pièce blanche sans charme ni expression. Herne était allongé sur la table d'opération, et les lits était trop loin pour qu'on puisse les voir . Ce qu'il allait faire, il ne le savait pas.
???: Il lui fut nouveau coeur, sans parler de l'épaule. si c'est trop étendu, on lui enlevera son bras... Vous n'aurez jamais été aussi.. semblable.

il se retourna, le scalpel tremblant dans sa main.

Hotto: Vendredi?

Vandredi: Bah oui, pas le curé! Rah lala, pousse toi, tu vas faire des conneries!

Hotto se recula, connaissant vaguement les connaissance de Lunne en médecine.

Vendredi: Va lui chercher un coeur synthétique avant que le vrai ne lache, sombre con!

Il ne releva pas l'insulte et disparut. C'était tout ce qu'il pouvait faire.

Vendredi: Herne.. J'espere que tu finiras comme ton frère...
Herne: Pourquoi? je...
Vendredi: Parce que tu es sa seule et unique faiblesse...

Elle enleva son pull, commença à dézipé son "t shirt". Une vitre en épalastique, ultra dur, protègeait son coeur d'acier et de fil. Elle ouvrit la vitre et débrancha deu fils, qu'elle enfonça dans le trou causer par l'acide. Herne se retint de hurler, mais elle n'était pas dupe; ça devait faire un mal de chien.

Quelques heures plus tard, Herne dormait. Il avait eu droit à un coeur et à un nouveau morceaux d'épaule. Le bras n'était pas endommager, mais...

Vendredi: Traitment à vie. Désolé, Hotto.
Hotto: Je.. ce... Non...
Vendredi: dommage que tu ne soit pas aussi "émotif" avec chacun de tes membres d'équipage. j't'ai pas manquée?
Hotto: Non, meme si tout ce calme me faisait oublié ton existence.

La gamine sourit. elle connaissait déjà la réponse. Sans un autre mot, elle se rendit dans son bureau, un sourire au lèvre. Voila ce qu'est le monde, vu par son ex capitaine...

Avec l'énergie de la rage désespérée, Harmonie défonça la porte de l'infirmerie d'un coup de pied, blanche comme un morceau de sucre. Un filet de sang foncé s'écoulait de son pognet et de sa cuisse.

Harmonie: Deux choses à dire : primo, mon groupe sanguin, c'est B négatif, assez rare mais pas introuvable.
Secundo, patron, vous êtes le plus beau salaud que cette terre ou une autre ait jamais porté......
Sans un mot de plus, elle s'écroula sur la sol.

La jeune fille se précipita sur la femme qui l'avait empecher de partir. Elle la rattrapa juste avant qu'elle ne touche le sol.

Vendredi: O.K, c'est partie!

Elle posa Harmonie sur la table et, d' un geste sur et précis, elle attrapa une aiguille et un sac de sang O-, une aiguille et planta l'aiguille dans le bras de Harmonie.
L'acide qui lui rongait la jambe. Avec une même rapidité, Vendredi passa un coup de désinfectant, ce qui réveilla illico presto Harmonie. Ensuite, elle mit un produit qui stopperait l'effet de l'acide sulfurique.

Vendredi: Elle n'a pas tort...

Hotto fit un rictus et cracha par terre. C'était commun, de ce qu'elle se souvenait. A nouveau, elle se tourna vers Harmonie et commença à bander la jambe.

Vendredi: tiens toi tranquille. si tu le tue, je te tue, et si tu me tue, Herne te tue.. enfin, encore un truc compliqué. enfin, dis moi ton nom.

Harmonie: Harmonie.

Elle serra les dents lorsque Vendredi ressera le bandage. Elle se sentait bouilloner de rage et de haine, émotions amplifiées par la douleur. Elle détestait Raven. Amoniaque aussi. Et Hotto, Herne, et cette fille, et.....
Un sursaut de douleur la ramena à la raison. La vérité, c'était qu'elle n'avait pas été à la hauteur une fois encore, et que quelqu'un d'autre avait failli mourir. Elle se passa la main sur les yeux, pour en chasser le début de larmes. Elle s'en voulait tant.......

Vendredi: Reste calme, Harmonie. Hotto, sors tout de suite. Tu donnes la gerbe à tout le monde.
Hotto: Ta gueule.
Vendredi: Mon poing dans la tienne.

Elle avait répondu au tac-o-tac, comme si c'était une vieille habitude. Hotto décida alors d'aller voir son frère dans la chambre d'a côté. Vendredi finit ce qu'elle avait commençé et sourit de toute ses dents à Harmonie.

Vendredi: Il est pas méchant, mais il n'aime pas beaucoup les gens. Faut dire que ce qu'il lui on fait n'a pas aider...

Elle commença à recoudre le bras de Harmonie.

Vendredi: Les humains ne sont pas tendres avec les gens comme lui ou moi. Si il est là, c'est pas par choix, et à vrai te dire, moi aussi... Et toi? Qu'est ce que tu fais là?

Harmonie se raidit. Une succession de souvenirs défila dans sa tête, tous plus douloureux les uns que les autres : ses jeux d'enfants avec Valérian, leurs missions, leurs loisirs, leurs chamailleries.........et cette nuit.......
La jeune femme senti qu'elle allait craquer. Non, elle ne voulait pas !

Harmonie: C'est moi que ça regarde et personne d'autre !

Ouf ! La tension redescend. Elle respire à nouveau. Vendredi à l'air contrariée. Et merde...

Harmonie: On va dire....que quelqu'un me devait quelque chose.

Elle repensa à ce connard de Franck, et à ses cris de douleurs. D'habitude, elle ne tuait pas par plaisir, mais là.......

Harmonie: une chose à laquelle je tenais....

Vendredi: Hum... Je vois.

Elle coupa le fil avec les dents. Harmonie était gérit, pour l'instant.

Vendredi: Ne te leve pas tout de suite, c'est tout. A moins que tu ne veuilles réitéré l'expérience "chair vs acide".

Elle se détourna de Harmonie, pour noter ce qu'elle avait fait dans le cahier des charges, comme on lui avait dit. Mais lorsqu'elle saisit le stylo et la feuille elle se tourna vers sa patiente.

Vendredi: Tu peux écrire ce que je te dicte, s'il te plait?

Harmonie fut un peu surprise sur le moment, puis accepta d'un signe de tête. Elle pritle stylo et le cahier que lui tendait Vendredi, tout en se demandant si elle avait une raison particulière de ne pas écrire elle-même. Mais pas question pour elle de demander de vive voix.

Harmonie: Vas-y, envoie.

Vendredi: " la patiente Harmonie souffre de brulure a l'acide sur la cuisse gauche et de coupure sur l'avant bras droit..."

Elle continua sans entrer dans les détails, et lorsqu'elles eurent finis, Vendredi repris le papier sans même le relire et le posa sur une pile assez conséquente.

Vendredi: C'est Herne qui a écrit. C'est un peu gros parce qu'il n'est pas gaucher, mais ça suffira à ces idiots de l'administration.

Elle sortit deux tasses et un sachet de thé.

Vendredi: Je te sers quelque chose?

Harmonie hocha la tête. Elle aimait bien le thé. Elle en préparait chaque soir à son oncle, pour oublier ses journées chargées. En général, ils buvaient une ou deux tasses ensemble, puis discutaient longtemps de tout et de rien, pour se détendre. C'étaient les seuls moments où il cessait d'être le Parrain pour redevenir un homme.
Pendant que le thé infusait, elle demanda :

Harmonie: A ce que j'ai compris, tu as connu Hotto et Herne avant. Qu'est-ce qu'ils ont fait pour se retrouver ici ?

Vendredi se mit a rire. C'était amusant qu'on lui pose cette question.

Vendredi: Hotto et Herne sont inséparables, comme tu as pu le voir. J'ai vécu quelques temps avec eux, sur un vaisseaux délabré, qui s'apelle le "poux- belle". Herne s'occupait des machines et Hotto était le pire conducteur du monde, mais il savait conduire. Un jour, alors qu'on avait pousser le bouchon un peu loin, on nous a envoyer un groupe pour arreter Hotto et Herne. disons que ça c'est mal passer et que Hotto et Herne se sont rendu... A cause de Herne, qui avait été bléssé.

elle serva le thé, un sourire toujours coincé dans les levres. C'était bien la premiere que quelqu' un posait une question sur ses deux la sans sourciller. Tendant sa tasse à Harmonie, elle bu une gorgée de la sienne.

Vendredi: Et toi alors? T'as dû t'enerver pour te retrouver ici... D'après ton comportement, je dirais que tu as racourci la vie de une ou plusieurs personnes vraiment importante... Je me trompe?

Harmonie: Non, c'étaient pas des personnes importantes.

Harmonie sentit la colère bouillonner à nouveau. Dans sa tasse, le thé fit des vaguelettes.

Harmonie: C'étaient des vraies petites merdes, des ordures qui méritaient pas de respirer le même air que moi. Des ordures qu'il fallait que je crève !

Elle revit Franck, et son visage de rat. Enfoiré... Il fallait qu'elle pense à autre chose ou ça allait péter, encore.

Harmonie: Et puis, j'étais dans le même business que mon oncle, alors....j'ai fait un peu de trafic en tout genre, des trucs de mafieux, quoi. Mais ma spécialité, c'était le nettoyage.

Elle but tranquillement une gorgée, puis ajouta, presque pour elle-même :

Harmonie: Ceux qui trahissaient ou qui se dégonflaient, en général ils passaient pas la nuit...

Puis, avec un naturel déconcertant, elle demanda du tac au tac :

Harmonie: Et toi ?

Un nouveau rire. Encore.

Vendredi: Je m'ennuyais, sans ces deux idiots à bord.

Comprennant que la blague n'avait pas marcher comme prévu, elle décida de dire la vérité.

Vendredi: De long moments de solitudes dans une cellule. Lorsque Hotto est partis, on a calculer que personne ne savait conduire. Alors, plutot que de mourir de faim, j'ai décider de prendre le volant. L'atterissage à été un peu corsé, et les droïdes ont entourer le vaisseaux. Alors je suis sorti et j'ai hurler de pas tirer.

Ironique, comme truc, pensa elle. Ces deux là était sur le sattelite pour des crimes graves, et elle, juste parce qu'elle avait raté un attérisage.

Vendredi: comme mon casier judiciaire faisait déjà désordre, tu imagines un peu pourquoi je suis ici.

Elle bu une grande gorgée de son horrible brevage, où elle avait ajouter une feuille dans sa tasse qui le rendait trop amer pour etre bon.

Harmonie: En effet, c'est pas de bol...

Harmonie finit sa tasse d'une traite. Elle en avait marre d'être assise. Il fallait qu'elle bouge.

Harmonie: Dis, tu crois que je peux me lever, maintenant ?

Elle ne savait même pas ce qu'elle allait faire à l'extérieur, mais tant pis. Elle avait besoin d'air, là tout de suite...

Vendredi: herk cof! tu rigoles? Tu peux si tu veux, mais tu t'expose à devenir boiteuse.

Elle avait manquer de s'étouffer.

vendredi: Je t'accompagne si tu veux sortir, et pas sans "ça".

Ouvrant une porte du placard, vendredi sorti une paire de béquille, qu'elle tendit à Harmonie.

Vendredi: Alors? Go out?

Hotto revint vers les deux femmes.

Hotto: Ouais, allez du vent...

Vendredi fit une grimace lorsqu'il lui caressa le dos.

Vendredi: Descend pas plus bas, ou je te coupe la mains ainsi qu'un autre trucs qui va beaucoup te manquer!

Connaissant la bête, Hotto s'arreta et prit la poudre d'esquanpette. Pas la peine de perdre deux choses d'un coup...