Parce que si l'ennui...

Hotto: Dis que tu renie Dieu.
Drogué: Je.. je renie... Non...

Lorsque le chef royaliste était venu donné de la dope à un ou deux drogués pour voir jusqu'où ils iraient pour avoir leur dose, il avait remarquer un homme avec une croix autour du coup. La victime idéale pour son humeur vaguement massacrante... Et il secoua la poudre au dessus de la tête du drogué, qui grimacait d'envie, de douleur et de confusion.

Hotto: Alors, comme ça tu cois que Dieu va te donner ta dose juste parce que tu crois en lui? Pitoyable...
Drogué: Je crois en lui autant qu'il crois en moi! Je ne veux pas le decevoir!

Il n'en fallut pas plus pour faire éclater de rire Hotto.

Hotto: Si j'étais toi, je reverrais ma vision des choses. Sache qu'en te donnant ta dose, tu as une dette envers ton... "divin"... Alors, appelle moi Dieu!

Il lacha le flacon de poudre blanche dans la main du toxico, qui bredouilla des merci en se jetant sur sa mise. C'est alors que le Tesmifel sentit une présence, pret de lui. Se retournant, il chuchota une de ses vieilles chansons:

Hotto: Montre toi... Montre toi, petit rat...

Raven: Alors, Hotto, comment se porte Herne?

Le colonel se tenait sur une poutre en ferraille rouillée, dans un air très théatral, et semblait narguer indirectement Hotto par sa posture.

Raven: ses égratignures cicatrisent elles efficacement?

A peine la derniere syllabe prononcée, il se dissipa dans les airs, sans se rematérialiser.
Il attendait la réaction de Hotto pour ça.

Hotto: elles n'existent plus surtout!

Hotto s'alluma une clope d'un geste machinal, et, voyait que Raven avait disparu, commença à parler à une ombre du hangar.

Hotto: Mon... disons médecin c'est occupé comme de son propre coeur. Il a une épaule en fer, grace à tes bons soin, mais visiblement, tout va bien pour toi aussi, pauvre humain...

Farfadet traversait la vielle usine. Un racourcit comme un autre. Enfin c'est surtout que l'équivalent "sansespoirien' de la police n'osait pas s'y aventurer. Et quand on se trimballe un petit paquet de lingot d'or, il vaut mieu éviter de passer près d'eux au risque de contrôles. Sauf que Farfadet n'aurait peut-être pas dut emprunter son racourcit ce jour là.

Hotto : ...sale humain...

Farfadet, dans un soupson de fiertée raciale [je peut l'employer ici hein ?? on va pas me poursuivre pour rascisme] et dans la sensation que un tantinet d'impertinence suffirait à faire sortir le bonhomme de ses gonds donna son apparence à Heartbreaker puis le fit parler à sa place (le pantin est équipé de mécanisme agissant comme des cordes vocales et reproduisant la voix de différentes personnes en fonction de leur agencement.)

Heartbreaker (mais en fait Farfadet) : Je ne voix pas en quoi il est insultant d'appartenir à l'espèce humaine.

Hotto: C'est comme ça. Si tu avais vécu aussi longtemps que moi dans un bordel malfamé, tu saurais que les humains sont cinq fois plus nombreux à venir que les autres races.

Il s'approcha jusqu'à auteur de visage, souffla de la fumée sur celui de l'homme en face de lui et sourit.

Hotto: Et aussi que les sujets de laboratoires humains sont de races Tasmifel et Héparnos. Vois tu, c'est déjà largement suffisant pour ne pas les aimer.

Sans dévié du regard, il conclut d'une mimique plus qu'amusée:

Hotto: aller, montre toi. Cette "chose" manque d'expression.

La "peau" d'Heartbreaker se craquelle comme du sable trop sec. Enfin le pantin reprend son apparence. Des fils d'énergie bleu partent de certaines de ses articulations et se dirigent vers un coins sombre de la "pièce". Farfadet sort de l'ombre.

Farfadet : T'es malin vieux. Y'a pas beaucoup de gens qui sont capables de reconnaitre si c'est moi ou mes pantins qui parlent.

De son autre main, d'autres fils se dirigent vers un autre endroit. Là se tient Perfectstorm.

Hotto: T'es amusant, gamin. Mais tu devrais travailler l'expression de tes "choses", seul un oeil peu attentif s'y prend.

Il s'approcha, mais à bonne distance tout de même, du maitre pantin. Il lui rappellait un freluquet de ses paiers et de ses avis de recherche.

Hotto: Vous effrayez à vous seuls les chefs du gouvernement... C'est assez amusant quand on y pense...

Farfadet: Ah oui? Pas toi?

Hotto: non, je les terrifis... hu hu. Tu veux jouer?

Sans crier gare, Hotto arma ses mitraillets et tira à côté de son inconnu. Il voulait voir ce qu'il pouvait faire.

Farfadet esquive la première salve. Mais la seconde rafale le cloue. Il est projeté cinq mètres plus loin. Mais étrangement il n'y a pas une goutte de sang. Juste un nuage de poussière. Debout, cinq balles attirée sur l'aimant qu'il a sur le pectoral gauche, Perfectstorm est là où Farfadet aurait du être.
De la position où se trouvait la silhouette qui aurait du appartenir à Perfecstorm, il y a Farfadet. Ses doigts bougent. Heartbreaker ouvre la bouche. Une aiguille empoisonnée vole en direction de Hotto. Le loyaliste d'un revert de sa main metalisée dévie le petit objet metallique. Un cable bleu électrique frappe la pointe de metal qui change de trajectoire et va se ficher sur l'épaule metalique d'Hotto.

Farfadet : Dommage. Enfin toujours est-il que tu as put constater que je peu mieux travailler les expressions de Perfectsorm.

Rire dément. voila qui est plus amusant.

Hotto: Finalement, y a pas que des bras cassés, chez vous!

Il tire la flechette de son épaule et la coince entre ses dents. joli cure dent plein de poison. Il tire à nouveau des rafales de ses deux mitraillettes, cette fois. Les deux pantins sont touchez, pas le marionnetiste. Puis il tire a nouveau, esquive d'autre flèches... Et s'approche doucement de son ennemi.

Hotto: tu connais le jeu "main droite, main gauche"?

Farfadet est ennuyé. Cet Hotto est décidement rapide. Mais il est négligent. Ses patins sont indestructibles. Enfin il vaut mieu faire croire qu'il sont fichuts pour le moment. Farfadet tire donc son petit poignard, bondit sans prévenir vers Hotto. Celui-ci pare le coup et projette le marionettiste au sol. Il lui braque dessu sa mitrailleuse. Mais il n'en a plus. Et c'est perfectstorm qui braqque l'engin sur son ancien proprio. Farfadet se relève. Fait trois bonds en arrière pour s'éloigner du chef loyaliste. Bouge ses doigts. La rafalle part. Hotto esquive mais un projectile l'érafle sur son bras de chair et d'os.

Farfadet : En tout cas je connait la technique de feinter avec la main droite pour frapper de la gauche.

Hotto: Ha ha! T'as perdu!

Main droite, main gauche. Hotto se doutait d'une saloperie comme ça et avait appuyer sur le petit bouton rouge placer sur son bras. Aussitot, les deux mitraillettes explosèrent, envoyant voler le pantin à quelques mètres, pendant suffisamment de temps pour que, en quelques secondes, il attrape un pantin dans une main et son marrionettiste dans l'autre.

Hotto: Amusant pas vrai? Je vais te tuer, toi et ta.. "Chose". Si je n'avais pas eu le soucis de mon frère, je serait encore de votre bord. L'empire appartiendrait à notre ami Raven tandis que dans l'ombre, je ferais mumuse avec les royalistes qui restent...

Il serrait de plus en plus fort. Les doigts de Farfadet commençait à frétiller.

Hotto: Mais rien ne se passe jamais comme on le veut...

Après un rire pire que sadique, il balança l'homme et son pantin, sachant parfaitement que ni l'un ni l'autre n'était mort.

Hotto: Si tu tiens vraiment à connaitre "main droite, main gauche", cherche une de mes sous fifres. Elle n'a pas de coeur...

Il s'alluma une nouvelle clope en lui tournant le dos.

Hotto: Et puis je ne vais pas me salir les mains!

Et il disparu.